Le ciel était plus noir que mes cheveux hirsutes
Le hibou sur la porte était cloué aux ailes
Ses yeux de lac orange depuis longtemps éteints
J’ai allumé un feu dans l’âtre défoncée
La cabane aux murs bleus a lavé mes ivresses
Celle que j’ai rêvée bien avant de la voir
Vais-je la retrouver aux creux d’un vallon sombre
Souvenir qui s’efface au petit jour blafard
Assis au bord du monde, nos épaules serrées
Nous avions regardé le ciel de granit jaune
Encore une fois ensemble comme à l’aube de tout
Hey, donne-moi un peu de ce cœur qui s’en va
Continue de sourire, chante et fais-les rire
Loin de moi mais vivante et heureuse pourtant
Les yeux éclaboussés de paillettes d’argent
Quand tu dansais comme un dauphin baigné de lune
Je pars un peu plus loin vers les grandes cascades
Ou les truites au soleil dorment dans les trous d’eau
M’enfoncer plus encore dans le vert incroyable
Des arbres. Et tracer un chemin disparu
Je reviens dans les bois retrouver ma mémoire
Depuis longtemps perdue sur le fil du rasoir
Superbe – et émouvant – voyage en nostalgie. En plein dans le blues ! On entend le shuffle dans la guitare…
Hasta luego.
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